Histoire fascinante n° 4

Avant que Fred ne sorte de chez sa mère, Audrey venait de disparaître dans la nature en laissant les traces de ses larmes sur le capot de sa voiture. Elle n’avait plus rien à perdre, tout ce qu’elle voulait s’était la mort.

Elle s’avançait dans le noir qui commençait a tombé sur la ville les yeux pleins de larmes.Elle suffoquait en pleurant, elle ne voyait que le flou devant elle et les paroles de la maman de Fred revenaient en flashes dans sa tête.

« Non je ne suis pas ta maman et tu n’es pas ma fille. Nous ne sommes pas du même rang social, retourne avec les siens. Tu n’as pas et tu n’auras jamais de place dans cette maison. » « Faites-la sortir de ma maison et qu’elle ne remet plus jamais les pieds ici. »

Avec les paroles qui se bousculaient dans sa tête, Audrey n’entendait plus rien même pas la sonnerie répétitive des appels de Fred qui ne savait pas quelle direction elle avait pris. Il était perdu a ne plus savoir par où aller.

Il errait dans le quartier, il sillonnait les rues les unes après les autres d’un bout à l’autre à la recherche de la pauvre Audrey qui n’était nulle part. Téléphone à l’oreille, Fred s’est rappelé que sa fiancée lui avait tout à l’heure laissé pas mal d’appels et même des messages vocaux, il compose son numéro.

Premier appel ensuite un deuxième le téléphone de sa fiancée sonnait sans réponse. Déjà qu’il se retrouvait dans un sale pétrin avec Audrey, il s’était dit ne pas a supporté les caprices de sa fiancée. Il tente un troisième appel.

-« Tu as fini de te foutre de moi ? »

Fred : « Arrête pour toi tu veux ? Toujours à faire des histoires pour un rien du tout. »

-« A faire des histoires pour un rien du tout ? Tu trouve que c’est un rien du tout ? Je t’ai appelé combien de fois hein ? »

Fred : « OK d’accord dis-moi ce qui ce passe, qu’est-ce que tu voulais ?

-« Mais qu’est-ce qui te prend ? Ce n’est pas toi qui m’as dit hier qu’on doit se rendre à la mairie aujourd’hui pour les formalités du mariage ? Il était moins 30, je t’appel et tu me laisse sur la boite vocale.

Fred : « Oui c’est vrai, excuse moi j’ai eu une journée chargée et je n’ai pas vu l’heure passée mais je… »

-« Tu quoi hein Fred ? Il est déjà l’heure passée. J’ai appelé ta mère elle me dit que tu n’étais pas encore rentré et je viens de la rappeler tout de suite elle me dit que tu viens de sortir. Donc depuis tout ce temps tu n’as pas vu mes appels »

Fred : Je te dis que je suis désolé, je vais rappeler le maire et demain on ira ça te va ?

-« Fred, si tu ne veux plus de ce mariage ne te force pas d’accord ? Ne crois pas que je suis entrain de te forcer la main à m’épouser. C’est toi qui as pris ce rendez-vous et c’est toi qui étais censé courir derrière moi et non le contraire. Si tu veux tout arrêter, s’il te plaît dit le moi.

Si seulement sa fiancée savait et si seulement elle avait une idée de ce que son Fred traversait à ce moment précis. Fred conduisait de la même façon qu’Audrey avançait. Aucun des deux ne savait où ils partaient.

Fred écoutait sa fiancée qui lui chauffait les oreilles au téléphone de ses caprices et tout à coup il commençait à ne plus entendre ce qu’elle disait en voyant un attroupement de personnes au bout d’une rue.

Sans réfléchir ni même prendre le temps d'avertir sa fiancée, il lui raccroche au nez, jette son téléphone sur le siège et appuie sur la pédale de sa voiture en direction de ce petit monde.

Sur place, il a vu une jeune fille tenue par la main d’une autre dame qui lui posait des questions si elle allait bien. Fred s’est faufilé parmi le quelques personnes qui étaient là pour découvrir le visage D’Audrey qui ne ressemblait à rien.

Fred : OHHH Audrey… Audrey tu vas bien ? Qu’est ce qui s’est passé ? Tu as mal ? Je te cherchais partout.

Audrey :…

Il secouait Audrey pour qu’elle parle mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Il essuyait ses larmes et il a remarqué qu’elle était couverte de poussière. Ses cheveux, sa robe déchirée par endroits et son sac à main par terre.

Fred : Qu’est ce que t’es arrivé ma chérie ?

La dame qui tenait Audrey par la main demanda à Fred s’il la connaissait et Fred a répondu par un oui que c’est une amie. La dame n’était d’autre que le chauffeur de la voiture garée et autour de laquelle ce petit monde se trouvait.

Selon la dame, elle a vu Audrey sortir de la rue opposée. Croyant qu’elle avait toute sa tête mais elle continuait à avancer malgré ses multiples klaxons. Elle s’est trop tard rendu compte qu’Audrey ne s’arrêtait pas et elle est venue entrer dans sa portière pour se retrouver par terre sous les pneus de la voiture mais elle a tout de même pu freiner à temps .

Elle a ajouté que si elle avait continué a roulé, elle allait passer sur le corps d’Audrey et elle se demande toujours qu’est ce qui a pu bien sauver cette fille sortir de nulle part pour traverser la rue sans faire attention.

Fred à fait savoir à la dame que ce n’était pas de sa faute ni celle d’Audrey non plus. Il a expliqué qu’elle est troublée par moment mais qu’il allait s’en charger pour l’amener à l’hôpital. Il a fait monter Audrey dans sa voiture.

Il a ensuite remercié la dame qui avant de partir a tout de même laissé son numéro avec Fred. C’est dans la panique que Fred a fait le tour derrière sa voiture pour venir monter et rejoindre Audrey assise le regard fixe qui traversait le pare-brise.

Le deuxième pied de Fred n’a pas pu rejoindre le premier dans la voiture lorsqu’en soulevant la tête, son regard a croisé celui de trois jeunes filles arrêtées devant sa voiture. Il sort la tête pour comprendre pourquoi elles ne bougeaient pas et il a toute de suite reconnu Béatrice la petite sœur de sa fiancée.

BOOMM !!!!

Béatrice et ses deux autres copines étaient arrêtées comme des gangsters devant la voiture de Fred et s’étaient elles qu’Audrey fixait depuis un bon moment sans comprendre pourquoi l’une d’entre elle n’arrêtait pas de la menacer en la dévisageant de la sorte.

Fred : Béatrice ??? Qu’est-ce que tu… Vous faites quoi ici ?

Béatrice : C’est qui elle ?

Fred : Aller, bougez et laisser nous passer.

Béatrice : Fred, qui est cette fille ??